La Pomme d'Ambre recense plus de 700 espèces sur 2000 mètres carrés, classé refuge agréé par la Ligue de Protection des Oiseaux.
Un jardin est un écosystème en perpétuelle évolution. Il faut faire de la place aux nouvelles plantes, respecter la végétation locale, déplacer, donner de l'air et de la lumière à toute cette flore bigarrée dans un respect total de l'environnement.
Le travail se fait en famille, sans aide extérieure. L'accueil de stagiaires en cours de formation horticole est assuré en accord avec les établissements de formation.
Une gestion associative du jardin permet de recevoir des visiteurs, d'assurer des cours et des conférences dont le bénéfice participe à la maintenance et à l'entretien des collections de plantes, le but étant d'arriver à un auto financement du jardin dans les années à venir. |
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Conservation et Partage
Les buts de l'association
sont les suivants :
Re-découvrir les plantes indigènes de Provence littorale et
les cultiver au jardin conservatoire dans un écosystème proche
de la nature.
Perpétuer et transmettre par tous moyens appropriés, la connaissance
locale et ethnobotanique de ces plantes méditerranéennes.
Sauvegarder la flore exotique introduite sur la Côte d'Azur à la
Belle Époque par l'étude des jardins anciens, abandonnés
ou condamnés par la promotion immobilière.
Sauvegarder la mémoire des variétés anciennes de fleurs à bouquet,
cultivées en plein air dans la région pour le commerce de la fleur
coupée .
Cultiver et conserver les rosiers anciens spécifiques de la Côte
d'Azur. |
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Historique de la Côte d'Azur
Dès la fin XIXe siècle, la noblesse et les plus grandes fortunes
d'Europe sont venues hiverner dans notre région. Pendant l'hiver doux
et ensoleillé, dans les grandes propriétés les escouades
de jardiniers sélectionnaient les floraisons hivernales ou printanières.
Plus d'un siècle a passé et beaucoup de plantes introduites
offrent ce charme particulier à la Côte d'Azur. Mimosas, eucalyptus,
glycines et jasmins, palmiers, cactées, bougainvillée, rosiers
lianes et ficus géants font partie intégrante du décor.
Qu'en est-il des jardins et des parcs ? Certains sont conservés, d'autres
massacrés... J'ai depuis toujours visité ces lieux abandonnés
avant leur reconversion. Armée d'un sécateur, j'ai prélevé boutures
et rameaux, graines et bulbes.
Mon jardin est devenu ainsi un jardin de mémoire...
Quel intérêt ont ces vieilles plantes ? Elles résistent à tout
: à l'abandon, au manque d'eau, aux tailles sauvages. Ce sont elles qui
les premières ont accepté de pousser au jardin, mémoire
de leur gloire passé, toutes ont une histoire à partager. Aujourd'hui,
graines et boutures partent vers d'autres jardins pour de nouvelles aventures... |
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Plantes à histoires
Nicole est plus qu'une jardinière,
c'est une véritable
conteuse. Elle a rassemblé dans un ouvrage ses rencontres avec des
grands-mères amoureuses de leur jardin dans "jardins de grands-mères" aux éditions Édisud.
Retrouver ses écrits, conseils, souvenirs d'enfance... sur son blog jardinlapommedambre.blogspot.com
Extrait de "L'agave de mon enfance"
"... Leur floraison était une curiosité toujours renouvelée.
Cette amarylidacée venue des Amériques décidait d’en
finir en lançant vers le ciel une asperge à la mesure de son désespoir.
Cette tige, grosse comme une cuisse, atteignait trois mètres en quelques
semaines et développait tout le long de son tronc des bouquets étagés,
frangés de fleurs verdâtres. En même temps, l’agave épuisée
par cette ultime érection, se flétrissait, jaunissait, perdait
toute sa succulence pour ressembler à un vieux cuir racorni dont seules
les épines restaient agressives. Il lui fallait bien 6 mois pour en finir,
la déchéance était complète quand la tige floral
penchait dangereusement puis touchait terre entraînant avec elle les restes
de la bête... " |
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